
Créer son entreprise : ce qu’il faut savoir
Devenir entrepreneur nécessite de respecter certaines étapes afin de réussir à atteindre ses objectifs. La plus importante est sans nul doute celle relative à la réalisation d’un business plan. Voici ce qu’il faut savoir pour se lancer dans les meilleures dispositions.
Les Français et l’entrepreneuriat
Concrètement, les chiffres parlent d’eux-mêmes puisque chaque année plus de 550 000 entreprises sont créées en France. Parmi celles-ci, plus de 200 000 sont des entités du type auto-entrepreneur. Clairement, ce statut a simplifié les démarches et il a permis à un plus grand nombre de créateurs de se lancer.
Aussi, il est important de souligner que seulement 5% des entreprises créées emploient au moins 1 salarié. Autrement dit, l’objectif de la majorité des entrepreneurs est d’atteindre un seuil critique en matière de chiffre d’affaires avant d’employer quelqu’un (ou le gérant lui-même).
Quelques conseils relatifs au business plan
Au-delà de l’idée, l’étape la plus importante concerne le business plan. En effet, ce document va chiffrer avec précision les différentes étapes du développement de la structure. Dans la majorité des cas, le business plan « trace » la route de l’entreprise su 3 ans. Toutefois, il est toujours complexe d’avoir une vision précise sur une telle période. À ce titre, une vision claire sur les 18 premiers mois est déjà un exploit.
Également, il est important d’intégrer une étude de marché à son business plan. En effet, les prévisions des ventes intégrées à ce document doivent être justifiées selon les caractéristiques-clés du marché. Cela concerne notamment le coût de revient, le prix de vente, la marge nette ou encore les frais annexes (envoi, document,…). Un business plan peut être rédigé par le futur gérant ou par une structure d’accompagnement à la création d’entreprise.
Ce document doit être clair, intelligible et surtout attractif. En effet, il faut positionner les arguments (autant dans le fond que dans la forme) afin de donner envie au banquier ou à l’investisseur de passer à l’acte (acceptation d’un crédit, déclenchement d’une levée de fonds,…). Veillez également à commenter et à expliquer chaque chiffre. Les données chiffrées ne peuvent pas être apposées de façon aléatoire, elles doivent être le fruit d’un raisonnement qui repose sur des données tangibles et vérifiables.
Enfin, dernier conseil : évitez de surestimer votre chiffre d’affaires prévisionnel. Il est clairement préférable d’indiquer des chiffres dans le cadre d’une fourchette basse que d’une fourchette haute. Sans cette précaution, les déconvenues peuvent être importantes….Il faut être synthétique, précis et surtout conserver son optimisme pour franchir toutes les barrières qui seront sur votre chemin.